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“Il me semble tout simplement que le droit de suite devrait être reconnu et strictement observé internationalement. Tout travail d’artiste n’a par nature pas de frontières, ni est sujet à une durée limitée.
Bien au contraire, et comme dit si justement le dicton “Un artiste cher est un artiste mort”, et en effet les oeuvres d’art ne cessent de prendre de la valeur avec le temps.

Vivant tous dans un monde globalement capitaliste, les barrages d’espaces, de temps et culturels sont tombés les uns après les autres. Les oeuvres, ainsi que les artistes se déplacent, se trouvent partout, et cela est encore accentué par et pour les nouvelles technologies. Il est donc absurde de même tenter de s’opposer à ce droit de suite qui est déjà largement acquis mais qu’il s’agit de généraliser globalement dans les plus brefs délais, et je ne vois aucun empêchement ni raison valable à ce que tous les acteurs du secteur, et en premier lieu les artistes, puissent bénéficier des résultats du second marché, uniquement générés par les reventes et autres exploitations des oeuvres d’art.”



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Mattia Bonetti, “Abyss Table”, 2004, édition galerie David Gill, Londres © ADAGP, Paris, 2013 - Cliché : © David Gill Galleries
Portrait : © Régis de Saintdo